FLIGHT OF THE STARS
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FLIGHT OF THE STARS base son gameplay sur la réalité et le monde onirique. — un rp par mois à faire recenser, pas de minimum de lignes. — respect d'autrui indispensable, sous peine de représailles. — merci de ne pas utiliser d'initales dans vos pseudos. — le forum se passant aux états-unis, évitez les accents dans vos pseudos également.
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 our souls have met, it was only a matter of time the rest did.

Cosimo Casavant
Cosimo Casavant
and it went by, like dusk to dawn

reality
· fc + credit : omar — dear dionysass (av), taylorjois (gifs).
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· age : 24.
· heart affair : it's, uh, complicated.
· work : part-time job @ the moka pot.
· pronouns : il/he/him.
· dream : dancing on water.
· nightmare : drowning, again and again and again and ag—
· fantasy : rescuing him from a shipwreck, kissing him back to life.
dreamland

— stories to be told
· relationships
:
· style rp
: lent, un peu dans tous les sens,, 3ème pers. du sing.
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: coma, noyade, problèmes d'image de soi.
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: j'en discute en privé et si c'est nécessaire.

 

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our souls have met, it was only a matter of time the rest did.  ·  09/11/21, 04:37 pm
         

bennett&cosimo
saw you in a dream,
what now?
@bennett winter.


Cosimo arrêta son antique mobylette devant le centre communautaire et l’attacha à un poteau non loin de l’entrée. Il se retourna vers le bâtiment dans lequel il prévoyait d’entrée depuis qu’il était arrivé à Waredwell, soit un mois plus tôt, et inspira brusquement, son casque rouge calé contre sa hanche comme une épée. Car c’était bien au combat qu’il avait l’impression d’aller alors qu’il avançait vers la porte d’entrée, les jambes lourdes et le coeur plombé. Un combat entre lui-même. Il était passé plusieurs fois devant le centre communautaire tout en évitant soigneusement de s’en approcher. L’endroit représentait tout ce qui lui faisait peur : les gens, la familiarité, ces habitudes dont il se sentait exclu, pas seulement à Waredwell mais ailleurs. Il n’y avait que dans l’eau qu’il éprouvait quelque chose semblable à de la paix, et même là, il ignorait si le soulagement de se savoir invisible aux yeux du reste du monde l’emportait sur la simplicité, l’évidence de faire partie de quelque chose.
Il entra au même moment qu’une mère et son enfant sortaient du centre ; le bambin avait une figure en papier à la main et babillait béatement, et Cosimo observa le duo s’éloigner sans un mot. Une sensation familière lui picota la nuque, le bout des doigts ; il n’avait aucune idée de comment ni pourquoi mais il eut l’étrange impression d’être déjà venu ici. D’avoir déjà franchi cette porte, d’avoir déjà croisé cette mère et son enfant. Weird.
En entrant, il réalisa que le centre communautaire se vidait petit à petit. Un coup d’oeil à l’horloge lui apprit qu’il était déjà plus de dix-sept heures. Shoot. Cosimo regarda autour de lui. Valait-il mieux qu’il revienne plus tard ? Son regard tomba sur un panneau d’affichage où plusieurs posters étaient affichés : cours de danse, une recherche d’acteurs amateurs pour la pièce de théâtre locale, l’emploi du temps pour le soutien scolaire et enfin, un poster plus ancien, jauni et racorni, qui promettait des cours de plongée aux habitants de la petite ville.
Des cours de plongée ?
À Waredwell ?
Ok, it’s getting weirder.
L’affiche représentait un fonds marin. Il n’y avait aucun nom, aucun élément, aucune date qui permettait d’identifier qui l’avait accroché, ni quand, si ce n’était l’apparence relativement ancienne du papier par rapport aux autres posters. Il n’y avait qu’un numéro de téléphone écrit dans le coin inférieur gauche, griffonné à la main, et le coeur de Cosimo fit un bond - il fallait qu’il appelle. Il sortit son téléphone de sa poche et composa la suite de chiffres, et attendit. Et attendit encore. The number you’re trying to reach is not available. Please contact our services…
Cosimo pinça les lèvres et rangea son téléphone. Qu’est-ce qu’il espérait ? Que quelqu’un décroche au bout du fil et lui explique tout, lui donne toutes les réponses aux questions qu’il ne se posait même pas ? Il se sentit idiot et tourna rageusement les talons. Quelle idée idiote de venir ici… Il ne savait même pas pourquoi il était là, à Waredwell. Il s’était menti à lui-même, s’était dit qu’il saurait quoi faire en arrivant en ville et qu’il était temps de s’intégrer mais rien n’avait changé.
Trop occupé à broyer du noir, il ne se rendit même pas compte que les couloirs s’étaient complètement vidés et qu’il déambulait dans un centre désormais vide. Peut-être avait-il trop l’habitude d’être seul pour remarquer l’absence des autres autour de lui ; ses pas le menèrent jusqu’à un couloir tout aussi déserté, devant une porte simplement marquée d’une plaque annonçant ‘Archives & Supplies’. Cosimo resta planté devant un moment, la gorge serrée et les tempes brûlantes, puis il décida impulsivement d’entrer. Il n’avait qu’une envie tout à coup : se cacher tout au fond d’une boîte, dans un placard au fond d’un placard, tiens. La porte était ouverte et il alluma la lumière et pénétra dans la pièce, qui n’était rien d’autre que ce qui avait été annoncée sur la plaque : un débarras rempli de cartons et d’étagères. Dans un coin, un petit bureau offrait des ramettes de papier, des stylos et des surligneurs, ainsi que tout un tas de babioles pour les travaux manuels.
La porte se referma derrière lui. Lourdement.
Cosimo n’y prêta pas attention. Son regard avait été attiré par de vieux cartons posés sur le rayon inférieur d’une étagère, sur lesquels avait été écrit ‘Outdoors - 1997/2000’ au gros marqueur noir. Il s’accroupit et sans se poser plus de questions, ôta le couvercle du carton pour découvrir une dizaine de dossiers jetés pêle-mêle, dans le désordre le plus total. Il s’agenouilla complètement, le coeur battant. Peut-être que là… Il écarta une dizaine de dossiers inutiles, à l’écriture à moitié effacée et aux pages déchirées (pourquoi garder tout ça ?) et finalement, tout au fond du carton, la trouva. La pochette. Diving, 1999-2000.
Ce fut à ce moment précis que la porte s’ouvrit. Monté comme sur un ressort, Cosimo bondit sur ses pieds, la pochette entre les mains et se tourna vers l’intrus (mais ne l’était-il pas plutôt, lui, l’intrus ?). C’était un garçon, de son âge, aux cheveux blonds. Le coeur de Cosimo accéléra la cadence : la sensation familière de déjà-vu lui picota la nuque. Ça ne dura qu’une brève seconde, suffisante pourtant pour qu’il ne l’oublie pas, mais vite remplacée par la sensation beaucoup plus urgente de panique qui le submergea. « Euh je cherchais… Je voulais… » commença-t-il vaillamment, alors qu’il avait parfaitement conscience d’offrir la panoplie du parfait petit chapardeur. Il recula d’un pas sans vraiment le vouloir, de plus en plus conscient qu’il passait pour le dernier des voleurs, heurta un rayon et la pochette lui échappa finalement des mains pour se répandre entre lui et l’inconnu : une dizaine de feuilles volantes, vides pour la plupart. Tout ça pour ça. Mort de honte, Cosimo fixa les feuilles, puis l’inconnu, puis les feuilles une nouvelle fois et pria pour que la terre s’ouvre sous ses pieds. « Ce n’est pas ce que tu crois. » bafouilla-t-il en se baissant pour ramasser les feuilles, les joues en feu et la vue floue. Il ne savait plus où se mettre. Qu’est-ce qui lui avait pris ?

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Bennett Winter
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Re: our souls have met, it was only a matter of time the rest did.  ·  11/11/21, 01:48 pm
         

— Vas-y, appuie, maintenant, pour voir?
L'adolescent pressa le bouton et l'appareil émit un son d'abord crépitant mais qui se stabilisa au bout de quelques secondes, laissant place aux voix des deux présentateurs radio qui se chamaillaient à propos d'un sujet quelconque. Le garçon haussa les sourcils et sa bouche forma un rond qui laissa deviner son ébahissement avant que ses lèvres s'étirent en un sourire ravi: il venait de réparer une machine qu'il pensait bonne pour la casse et qu'il avait récupérée dans une poubelle une semaine plus tôt. Et voilà qu'elle paraissait comme neuve après qu'il ait passé son temps à tenter de la ranimer. C'était sa grand-mère qui allait être contente, elle adorait suivre les émissions radio, c'est ce qu'il confia à Bennett alors que les gens autour d'eux se levaient et entreprenaient le rangement classique de fin de session.
— Remballe la marchandise, alors, j'en connais une qui ne va pas en croire ses yeux – et ses oreilles!
L'acolyte de Bennett ne se fit pas prier et le jeune homme, bénévole à ses heures perdues (qu'il avait nombreuses), lui donna une tape amicale sur l'épaule avant de se redresser à son tour.
Il n'y avait rien de plus satisfaisant que de voir la joie illuminer les traits des visiteurs qui venaient spécialement pour ces deux heures de réparation durant lesquelles Bennett et quelques amateurs de technologies les aidaient à réparer des appareils défectueux ou à donner une seconde vie à certaines pièces. A bas l'obsolescence programmée, comme aimaient à le scander les organisateurs. Pour le jeune Winter, il s'agissait plus d'un moyen de s'amuser (car oui, se casser la tête devant des problèmes en apparence insolubles le divertissait beaucoup) que de contrer le gaspillage mais s'il pouvait faire d'une pierre deux coups, il n'allait certainement pas s'en plaindre.
Les gens présents ce jour-là se séparèrent peu à peu et Bennett salua son jeune prodige qui emportait fièrement sa radio rafistolée. Il aida à ranger puis assura aux derniers qu'il se chargeait du reste, qu'ils pouvaient rentrer chez eux — lui n'était pas spécialement pressé de retrouver son logement. Il aimait d'ailleurs ces quelques heures de calme qui flottaient après un moment de concentration élevée, ce qui pouvait sembler étrange vu sa propension naturelle à s'entourer de bruit et de mouvement la plupart du temps.
Enfin, quand le local fut en ordre, qu'il eut jeté un dernier coup d'œil pour s'assurer qu'il n'oubliait rien, Bennett éteignit les lumières, ferma la porte, la verrouilla. Comme il savait tout le monde parti, il lui incombait de faire le tour de la petite infrastructure pour s'assurer que tout était fermé et qu'aucune lumière ne brûlait, oubliée dans le sillage de quelqu'un de pressé. Les lieux désertés lui donnaient parfois la sensation de se trouver dans un film apocalyptique et il tendait l'oreille comme s'il guettait le son haché d'une respiration plus morte que vive, s'imaginant qu'une silhouette tordue et claudicante passerait le coin du couloir pour se diriger vers lui, prête à en faire son casse-croûte. Chaque fois qu'une telle idée lui traversait la tête, il émettait un rire pour lui-même et secouait la tête. Sacré Bennett, ton imagination te perdra, se disait-il alors tout bas, se moquant de lui-même, oubliant sans doute les images qui l'avaient aidé à affronter l'obscurité et la solitude durant son enfance.
Mais s'il ne perçut pas d'aspiration sifflante ou de grognement rauque, il aperçut bien une silhouette au détour d'un couloir. Bennett n'eut pas le temps d'identifier si c'était un habitué du centre ou l'un de ses partenaires bénévoles, il entrevit simplement un mouvement et une ombre qui se glissait dans une pièce. Pour s'y dissimuler? Parce qu'elle y avait oublié quelque chose? La lumière s'alluma et s'étira jusque dans le couloir, ce qui fit songer à Bennett que la personne ne se cachait pas et qu'elle avait sans doute toutes les raisons d'être là: qui était-il pour juger? Il n'était qu'un bénévole parmi d'autres, l'endroit ne lui appartenait pas. Mais la curiosité le poussa à aller voir car, tout de même, si on lui disait le lendemain que quelqu'un s'était introduit dans le bâtiment et y avait fait des dégâts, il se sentirait responsable (même s'il ne voyait pas trop ce qu'il y avait à voler dans le coin et quel intérêt il y avait à détruire quoi que ce soit dans ce centre qui était avant tout un lieu d'accueil et de convivialité).
Lentement, sans pour autant faire preuve d'une prudence quelconque, Bennett combla la distance jusqu'à la porte qui s'était refermée. Archives & Supplies, lut-il sur la porte avant d'approcher l'oreille du battant pour guetter le son des mouvements à l'intérieur et essayer de deviner s'il y avait du grabuge. Il fut toutefois incapable d'identifier ce que fabriquait l'individu et c'est donc sans plus de cérémonie que Bennett ouvrit la porte, sans pour autant vouloir donner le sentiment qu'il prenait l'intrus la main dans le sac — tout le monde avait droit au bénéfice du doute, non?
Quelle ne fut pas la surprise de Bennett de découvrir un garçon de son âge qu'il était à peu près certain n'avoir jamais vu auparavant au centre (mais après, ça ne voulait rien dire vu qu'il n'y travaillait qu'une poignée d'heures par semaine, cela laissait beaucoup de temps pour d'autres visiteurs et les chances qu'ils ne soient jamais croisés étaient donc assez élevées) mais dont l'attitude trahissait qu'il était sans doute occupé à faire quelque chose qu'il ne fallait pas (peut-être pas interdit ou répréhensible, mais qu'il aurait préféré garder secret?) Sinon pourquoi s'était-il redressé aussi vivement et pourquoi balbutiait-il comme s'il cherchait une excuse ou une échappatoire? Dans sa précipitation, il lâcha l'objet qui accaparait son attention quelques instants plus tôt et Bennett plissa les paupières, la tête légèrement penchée, tâchant de déchiffrer les mots à distance et à l'envers.
— Ah bon? dit-il simplement lorsque l'autre lui assura que ce n'était pas ce qu'il croyait et qu'il se mettait à ramasser fébrilement les pages éparpillées.
Il laissa le silence planer quelques secondes, laissant à l'inconnu le temps de rassembler ses affaires, puis ajouta:
— Je dois fermer, désolé. Les heures de visites sont passées.
Le trousseau de clé tourna autour de son index alors qu'il s'écartait pour inviter l'individu à sortir. Il ne vérifia pas s'il remettait les feuilles là où il les avait trouvées, il ne voyait pas trop ce qui pouvait y avoir de si intéressant dans ce local d'archives et ne s'en mêlerait pas. Ça n'avait jamais été du genre de Bennett de fouiner dans la vie des autres — parce qu'il aurait détesté qu'on fouille dans la sienne, tout simplement.
— N'oublie pas ton casque, hein.
Un demi-sourire écorna ses lèvres et il dévisagea un peu plus longuement son interlocuteur.
Il fut bien tenté de lui dire qu'il n'avait pas à s'en faire, qu'il ne cafterait pas, mais il s'en abstint et se contenta de hausser un sourcil interrogateur.

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