FLIGHT OF THE STARS
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FLIGHT OF THE STARS base son gameplay sur la réalité et le monde onirique. — un rp par mois à faire recenser, pas de minimum de lignes. — respect d'autrui indispensable, sous peine de représailles. — merci de ne pas utiliser d'initales dans vos pseudos. — le forum se passant aux états-unis, évitez les accents dans vos pseudos également.
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 the beginning · ft. virgil.

Iris Knight
Iris Knight
and it went by, like dusk to dawn

reality
· fc + credit : c. weiss · bambi eyes.
· pseudo + pronouns : dea · elle.
· messages : 27
· age : twenty-eight.
· heart affair : idk idk.
· work : uc.
· pronouns : she/her.
dreamland

 

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the beginning · ft. virgil.  ·  11/11/21, 01:58 pm
         

virgil & iris · november 2021
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You see I usually find myself among strangers
because I drift here and there
trying to forget the sad things that happened to me.

@virgil lyons

- Putain mais t’as vu cette baraque? Le regard de Tanya se pose, ébahi, sur l’amoncellement de détails, lumières et autres objets clinquants que ses pupilles sont capables de discerner. Elle a beau en faire trop - comme toujours - ses propos restent, sur le fond, relativement adaptés au spectacle s’offrant à leur vision. Cette maison-là, Iris et Tanya l’ont toujours connue, bien entendu, ce palais flamboyant, voire indécent, quasi jamais occupé si ce n’est lors des plus agréables mois de l’année. La nouvelle de son rachat, quelques mois auparavant, avait alors rapidement fait le tour de la ville et s’était transformée de bouche en bouche, d’oreille à oreille, en un mythe difficilement crédible, encore plus depuis l’arrivée des soirées. On en disait que le champagne coulait à flot, que les lieux, totalement rénovés, semblaient sortir du dernier Architectural Digest et que les gens y étaient tous plus beaux les uns que les autres. De quoi pousser bon nombre de curieux à tenter d’obtenir une invitation ou de s’y présenter au culot, selon leur degré de réussite.

Iris, néanmoins, n’avait pas eu à faire autant d’efforts, sésame en poche, remporté grâce à une discussion relativement banale au comptoir du Blind Fox. Si de base elle n’était pas persuadée de s’y rendre, son amie - et commère notable - n’avait eu de cesse de l’y encourager, arguant qu’après tout ”elles pourraient, au pire, profiter des cocktails gratuits et au mieux, se trouver un plan cul”. Et puis, il y avait cette pointe de curiosité, cet intriguant regard s’étant posé sur elle, cette imperceptible déception lorsqu’elle lui avait dit qu’elle était certainement prise ce soir-là, mensonge innocent censé lui octroyer une issue de secours. Elle ne connaissait que trop bien ce genre de soirées, Iris, pour savoir qu’on en tirait rarement que du bon. Que ce genre de mecs, riche et bien gaulé, s’y croyait tout permis et qu’elle n’avait pas envie de s’y retrouver coincée. Pour autant, rien de tout ça ne l’aura empêchée d’enfiler, quelques heures auparavant, sa petite robe noire à volants, d’apposer un semblant d’anti-cernes et de peindre ses lèvres en mode no-makeup.

A peine arrivées, les deux amies s’emparent d’une coupe de champagne et Tanya, surexcitée, scrute déjà les environs. - Ok, il est brun ou blond ton mec? Regard circonspect et étonné. - Mon mec…, le tout agrémenté d’un léger soupir. - Brun, je crois. Il fait toujours sombre au Fox, pour sa défense. - Tu crois ou t’es sûre? Parce que si t’es sûre, je prends les blonds, comme ça pas de risque d’avoir la même cible, tu vois? Iris voit très bien, oui et pour seule réponse, elle lui décoche un sourire amusé. - J’te laisse les bruns donc, enfin jusqu’à ce que tu l'aie trouvé, après mon champ d’action augmentera. Tu veux un truc à manger? Y’a un buffet là-bas. Et pas n’importe quel buffet, le genre décadent et affreusement tentant qu’Iris décline pourtant, pour le moment. Tanya s’éclipse, de quelques pas, mais bientôt la foule se masse et Iris se voit contrainte de prendre ses distances. Elle salue sur son chemin quelques visages connus puis se perd dans le dédale de l’imposant manoir, coupe désormais vide à la main, le regard vagabondant à la recherche d’un nouveau verre, très certainement, ou d’autre chose, peut-être. - Du grand n’importe quoi Iris…

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Virgil Lyons
Virgil Lyons
whatever flames upon the night

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long story short :
[ soundtrack ]

like a heartbeat,
drives you mad


the beginning · ft. virgil. Zt5mVLny_o the beginning · ft. virgil. OvbwIKQr_o

· fc + credit : az — av/divae favstinae, gif/kay, icon/zaja, quote/yeats.
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· messages : 60
· age : trente-quatre ans.
· heart affair : who's asking
· work : great gatsby le temps de se faire oublier de la grande ville (ancien agent de boxeurs).
· pronouns : polite, motherfucker.
· dream : you say you want your freedom.
· nightmare : but listen carefully to the sound of your loneliness.
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· relationships
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· style rp
: lent mais inspiré.
· cw/tw
: vulgarité, violence, mafia.
· triggers
: pédophilie, maltraitance animale, inceste, viol. si vos personnages en subissent les conséquences, on peut quand même rp. je suis ok pour aborder les sujets du racisme et de la misogynie inrp, à l'unique condition de le faire avec des rpgistes documentés et si et uniquement si le rp vise à condamner et dénoncer ces sujets.

 

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Re: the beginning · ft. virgil.  ·  13/11/21, 02:03 pm
         

iris & virgil · november 2021
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@iris knight

— Comme tu veux, prononce sa voix sans qu’il prête la moindre attention à ce qu’il est en train de dire, les yeux rivés sur l’écran géant de la télévision du salon tandis que l’arbitre sonne le troisième round. C’est pas comme si Carl avait jamais eu besoin de son implication pour organiser une soirée. C’est toujours Carl qui se charge de tout, à l’exception du dj, que Virgil tient à choisir lui-même : dis-moi quelle musique tu écoutes, je te dirai qui tu es. Le reste – couleur des tables, choix des menus, marques d’alcool et spectacles – lui importe peu. L’idée générale, c’est de donner du taff aux locaux comme s’il s’agissait à chaque fois qu’un grand mariage. Faire bosser traiteurs, cavistes et décorateurs de l’île : quitte à avoir de la thune, autant bien l’investir ? Il a simplement demandé à Carl de laisser s’exprimer son goût pour la démesure. Tout doit être “trop”. Tout doit faire parler, s’ancrer dans les souvenirs comme un gigantesque trop-plein. La dernière soirée au château était masquée. Les sensations qu’il avait éprouvées alors qu’il se déplaçait comme une ombre parmi cette masse de corps scintillants aux visages sombres lui avait offert une évasion, presque un rêve, comme un retour dans l’effervescence d’un Los Angeles onirique. — Tu as pensé à la sécurité ? A partir de maintenant, il souhaitait également quelques personnes chargées de vérifier que tout se passe bien. Le thème “masqué” avait donné à certains des idées peu communes et une gigantesque partouze avait été découverte dans l’un des salons du manoir. Autant vous dire que ce n’était pas vraiment l’idée de la soirée, quand bien même l’amour était célébré et autorisé – mais peut-être pas sous toutes ses formes. Cette fois encore, Carl s’est dépassé. Le rêve absolu pour un organisteur de soirées : budget illimité si tant est que tout entre dans le brief du propriétaire ; brief succint en l’occurrence, stipulant que tout devait être démesure, hybris, du splendide au grotesque. Il voulait surprendre, ravir et écoeurer. Il y avait quelque chose d’une performance artistique dans ces soirées, une sorte de malédiction qu’il avait amenée avec lui depuis L.A et qu’il souhaitait leur transmettre, leur imposer. Les habitants de l’île qu’il invitait adoraient ça : oui, mais jusqu’à quand ? A quel moment auraient-ils la gerbe de ces soirées, l’indigestion fatale de ces lumières, ces sons, ces décors et ces rires-hurlements ? Quand se réveilleraient-ils soudain, en pleine nuit alors que la soirée battrait son plein, en étant désormais convaincus d’être en enfer ? Sait pas. Il avait proposé à Iris de l’y retrouver, vers dix heures du soir, avec la compagnie de son choix, et il avait été presque heureux qu’elle se dise déjà occupée. Il n’était pas certain d’avoir envie de la rencontrer à nouveau dans ce décor. Pour autant, c’était la première fois depuis son arrivée ici qu’il bouillait autant d’intérêt pour quelqu’un. Iris l’attirait comme une lumière dorée amenait à elle un papillon stupide. Il avait six ans de plus qu’elle, et cette donnée aurait dû le maintenir à une distance raisonnable, mais impossible. Tout en se montrant distante, parfois à la limite du cynisme, profondément désintéressée, il sentait qu’Iris lui ouvrait une porte vers elle, le vrai elle. Il savait, il sentait aussi que cette porte restait résolument fermée devant beaucoup de monde, peut-être même devant la plupart des gens. Il n’avait aucune idée de ce qu’il voulait avec elle, certainement pas lui proposer d’être son coup d’un soir, ni son plan cul régulier, ni l’homme de sa vie, ni son confident. Le mystère entier qui planait au-dessus de l’aube de leur relation le fascinait.

La soirée bat son plein depuis quarante-cinq minutes et pas de nouvelle d’elle. Il jette des coups d’oeil répétés à l’écran de son téléphone, histoire de surprendre le sms qu’elle lui enverra pour lui annoncer qu’elle est sur place et qu’elle serait bien infoutue de le trouver au milieu de cette hystérie généralisée, mais rien. Il est un hôte peu accessible, mais qui en a quelque chose à foutre ? Ce soir, il pourrait tout aussi bien être l’homme de ménage qu’on le remarquerait tout autant. Les gens ne sont pas venus pour lui – Dieu merci –, ils sont venus pour eux. Se montrer, se rencontrer à nouveau, se voir comme ils ne s’étaient jamais vus lors du quotidien parfois trop morne de l’île. Ils sont venus faire l’expérience de la luxure, de la gourmandise, de l’orgueil. Satan discret rase les murs, son regard à la recherche d’Iris. Un moment, il est tenté de lui écrire lui-même pour savoir où elle est et s’il peut l’y rejoindre. Il croise des groupes d’hommes et de femmes, tous sur leur trente-et-un tandis que lui-même n’est qu’en jean et t-shirt. Décidé à faire sept fois le tour du propriétaire jusqu’à être certain qu’elle n’est pas là, il se stoppe soudain en l’apercevant dans le dos d’un serveur à plateau lui présentant une nouvelle coup de champagne. Ses longs cheveux bruns lisses comme de la soie chuttent le long de ses reins tandis que quelques mèches barrent son visage fin, frôlent ses joues creuses et sa bouche au rose pâle. Elle a son air à elle, celui qui dit à qui la regarde “j’te préviens, je sais absolument pas ce que je suis venue faire ici”, et un sourire se dessine sur ses lèvres à lui tandis qu’il la rejoint à grands pas, sa silhouette haute se dessinant par-dessus le serveur.  — T’es venue, dit-il dans son sourire, un regard brillant posé sur elle. — Toute seule ? Il demande dans un léger froncement de sourcils. Si un petit-ami se cache quelque part et se pointe dans douze secondes avec une coupe à la main, autant en être informé.

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Iris Knight
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Re: the beginning · ft. virgil.  ·  14/11/21, 03:50 pm
         

Pour avoir eu l’occasion de goûter aux meilleurs, Iris s’étonne, dès la première gorgée, de la qualité - et donc du prix, très certainement - du champagne qu’on vient de lui resservir. Ce mec est blindé, c’est indéniable. Que faisait-il, déjà? Iris réfléchit, trois millisecondes, puis bien incapable de s’en souvenir, elle capitule. Peut-être qu’il ne lui a pas dit, peut-être qu’elle n’a pas écouté, peut-être qu’elle n’en a rien à foutre même si l’information pourrait avoir de l’importance. Ce genre de mecs, Iris les connaît, les côtoie, dans les soirées branchées remplies de fuckboys riches comme Crésus et beaux comme des dieux. Le genre capable de toutes les séduire, toutes les avoir, à vous faire miroiter de la merde et vous avoir à l’usure. Partant de ce constat maintes fois observé, la benjamine des Knight s’interroge et s’agace, à l’idée de n’être, au final, qu’une énième proie qu’il comptait bien séduire avec son faste et l’aura de son portefeuille, pour mieux l’oublier dès l’extase obtenue. — Du grand n’importe quoi Iris… Ça rabâche dans sa tête, en rythme avec la musique qui inonde les lieux et qui, là encore, semble avoir été sélectionnée avec goût et réflexion. Au loin, elle détecte d'un regard son amie, en bonne compagnie, déjà trois verres dans le sang à la vue de sa gestuelle imprécise et de ses rires surpassant certaines notes. A n’en pas douter, Iris est désormais livrée à elle-même et rien qu’un temps, il lui traverse l’esprit de partir et de rejoindre le Blind Fox où elle pourrait se caler dans un coin et laisser passer la soirée sans heurts. Mais ça, c’était sans compter l’arrivée de celui qui, vraisemblablement la cherchait. Elle aurait pu le prévenir, elle aurait pu s’enquérir de sa position mais n’en avait - presque - rien fait, si ce n’est quelques regards lancés à droite à gauche, sans succès mais avec l’étrange sensation que ce n’était peut-être pas plus mal.

Pourquoi elle parmi tant d’autres. Pourquoi cet air presque rassuré et définitivement enjoué sur son visage lorsqu’il la voit enfin et qu’il découvre que oui, en effet, elle est venue. Si Iris n’avait pas déjà échangé quelques mots avec lui, elle se serait attendue à une approche ringarde et lourde, de celles que les hommes croient smooth mais qu’elles ont déjà entendues des dizaines de fois. Sauf que Virgil est définitivement plus distingué, ou plus retord, au choix. Un sourire amusé s’accroche sur ses lèvres, puis avant qu’elle ne puisse lui répondre, il lui pose une question qui ne manque pas de lui arracher un très léger et très court rire. — Qui sait… lâche-t-elle en haussant les épaules telle une ingénue qu’elle n’est pas et ne sera plus jamais. Elle pose à nouveau la coupe sur ses lèvres, en boit une légère gorgée et s’étonne, d’un coup, de ressentir déjà l’effet des bulles sur sa conscience. — Tu n’as pas lésiné sur les moyens… J’ai rarement vu ça à Waredwell. Enfin, jamais même. Ou alors elle n’était pas invitée. Elle n’était personne avant après tout, avant d’avoir son corps imprimé sur du papier glacé. — C’est pour quelle occasion tout ça donc? Un anniversaire? Un divorce? Un gros contrat? Ou juste une pointe d’ennui? Ses lèvres se pincent et s’étonnent, un temps, d’avoir été aussi frontales. Qu’à cela ne tienne, ce n’est rien que le champagne ne pourra faire oublier.


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