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FLIGHT OF THE STARS base son gameplay sur la réalité et le monde onirique. — un rp par mois à faire recenser, pas de minimum de lignes. — respect d'autrui indispensable, sous peine de représailles. — merci de ne pas utiliser d'initales dans vos pseudos. — le forum se passant aux états-unis, évitez les accents dans vos pseudos également.
se va a quemar si sigue ahí (paloma) · 22/11/21, 11:01 am
paloma avilla
y se va a quemar si sigue ahí las llamas van al cielo a morir
trigger warnings / content warnings — mentions de : mort d'un parent, harcèlement scolaire, relation à grand écart d'âge & abus émotionnel, pensées suicidaires, non-assistance à personne en danger, alcool
prénoms, nom — quatorze ans déjà qu’elle se traîne avilla. un poison qui lui écorche les lèvres dès qu’on lui fait l’affront de demander un nom. elle voudrait se débarrasser d’avilla, paloma, mais se refuse à trouver un moment opportun. d’abord c’était pour ne pas que s’envole en fumée son acte de veuve éplorée, et maintenant… peut-être pour l’improbable confort que lui sert cette identité à laquelle elle a fini par se conformer. plus facile de demeurer paloma avilla que de s’en dépouiller pour revêtir le costume effiloché de paloma ramirez. âge, date et lieu de naissance — elle a soufflé la trente-troisième bougie un 13 août, par une chaleur accablante qui avait presque consumé entièrement la cire lorsqu’elle s’était décidée à lui donner un coup de main. elle l’a soufflée à waredwell, comme la plupart des précédentes, avec l’envie de crier comme lors du premier jour, dans l’hôpital à quelques rues de là. origines et nationalité — douce catalogne quittée par des ancêtres aux noms oubliés depuis des générations, venus s’installer sur une île cubaine encore sous joug espagnol. comme en inconsciente quête de son héritage perdu, la mère de paloma n’a su s’amouracher d’autre qu’un catalan pure souche. mais tout comme elle, c’est sur le sol des états-unis que paloma a vu le jour, et ses origines paraissent trop lointaines pour qu’elle tente de les réclamer. métier, occupation, études — elle avait un rêve, paloma, celui de chanter. sans mr. avilla, elle l’aurait sacrifié pour des études de gestion ; avec lui, le doux songe devint cauchemar. des années qui passèrent sous l’horizon d’une promesse, celle de devenir une grande, d’être au-devant de la scène. des années à gâcher sa voix et sa passion en chantant les chœurs pour d’autres, un visage dans l’ombre, un chant murmure. elle revint à waredwell abandonnée par ce rêve, étouffé comme son mariage, pour devenir serveuse au seven seas, l’hôtel dont sa mère avait longtemps récuré les chambres. entre les bouteilles qui se vident parfois plus dans son gosier que dans les verres des clients, elle est parvenue à suivre cette formation en gestion : mais le courage d’en faire quelque chose lui manque encore cruellement. statut civil, orientation sexuelle/romantique —veuve noire. six ans de mariage endurés sans un soupir, les yeux secs malgré les élans de désespoir. six ans passés à se rendre sourde à cette petite voix lui susurrant de lâcher prise. puis son corps pris par les flots sous le soleil au zénith, car ça ne pouvait finir que de cette façon. lui ou elle – un choix infiniment plus compliqué qu’il n’y parait. paloma se refuse à l’amour depuis, ne saurait même pas où chercher si elle le désirait. hétérosexuelle par circonstance et simplicité, car elle n’a connu intimement qu’une personne et qu’il s’agissait d’un homme, la curiosité d’en découvrir d’autres lui manque. elle ne sait pas vraiment ce qu’elle aime : la question ne s’est jamais posée pour les femmes, et elle n’est plus sûre en ce qui concerne les hommes. traits de caractère —renfermée, c’est ce qui se remarque en premier : peu souriante quoiqu’elle s’y efforce pour les clients, elle n’est guère bavarde et livre rarement le moindre détail sur sa vie privée. elle a été rêveuse, paloma, mais garde pour elle ce qu’il en reste. loyale envers famille et amis, indéfectiblement, parfois à outrance pour pallier les années d’exil, et profondément gentille même si son empathie s’amenuise d’année en année. passionnée, le genre à se prendre d’intérêt pour un sujet et à creuser jusqu’à être incollable. terre à terre et pragmatique – à la limite du défaitisme – car nulle innocence n’a survécu au mariage. enfin, une mélancolie omnisciente : les « et si ? » qui rongent son existence, et porteront sans doute plus d’une fois à penser qu’elle vit dans un passé qu’elle jure pourtant ne pas regretter. groupe —nightmares, le sommeil à jamais hanté. faceclaim + crédit — rosalía vila tobella / icons par awona.
dernier rêve ou cauchemar de votre personnage — les flots azuréens se ramassent sous sa rétine, brûlée par l’éclat du soleil qui s’y reflète. le sable crissant sous ses pieds nus est encore sec. un îlot paisible épargné par l’océan vorace qui a englouti toute la plage alentour. lorsqu’elle plisse les yeux pour s’affranchir des rayons lumineux lui bloquant la vue, une silhouette de rouge vêtue se dessine entre deux vagues. le dos arqué, le port noble, les bras levés à la faveur du ciel. et les poignets qui pivotent, étonnants de souplesse, dans une harmonie dansée depuis des millénaires. le palpitant s’accélère en réalisant que le visage du danseur de flamenco reste caché, trop lointain. inexorablement attirés par l’océan, ses pieds se meuvent d’eux-mêmes, goûtant enfin la fraîcheur d’aigue-marine qui s’échoue sur la rive. l’avancée est lente, marquée de frissons à chaque parcelle de peau conquise par les vagues, mais ces dernières sont bravées à chaque pas, tout comme la peur panique qu’elles instillent. c’est son buste qui est recouvert, le cœur engourdi par le froid, et ses yeux se redressent vers le danseur. son visage figé entre les gouttes est glacial, la laisse bouche bée malgré le flot d’excuses qui s’agglutine derrière ses lèvres, et soudain une lame de fond lui fauche les jambes. prise par l’océan, la seule punition divine à la hauteur du crime. fantasme — raúl et leur relation, sans les mensonges et les tromperies. le cliché qui paraît si ridicule avec du recul : eux deux, amoureux et épanouis, avec un ou deux gosses dans les jupons. et le feu des projecteurs, bien sûr, quoiqu'elle pense parfois que si raúl l'avait correctement aimée, elle aurait pu se contenter de lui et laisser de côté ses rêves de célébrité.
I hope she'll be a fool — that's the best thing a girl can be in this world, a beautiful little fool. — F. Scott Fitzgerald, The Great Gatsby.
1. aube
Tous les jours, l’aube la réveillait avant qu’elle ne puisse voir le visage du danseur de flamenco. Lorsqu’elle avait révélé ces itérations oniriques à sa mère, cette dernière avait dit que son père les visitait en rêves. La gratitude de pouvoir le rencontrer de cette façon avait pris le pas sur la frustration d’être privée de son visage. Elle avait appris des dizaines d’airs catalans pour se rapprocher de son fantôme : elle en chantait un ce soir-là, en essuyant des verres derrière le comptoir du Seven Seas, lorsqu’il était apparu. Sa trentaine entamée l’avait intimidée, ce soir-là. Mais Raúl Avilla savait mettre les autres à l’aise. Les arroser de sourires et de compliments – « tu as une si jolie voix, tu devrais continuer de chanter » –, les faire se sentir uniques et dignes d’intérêt. Certains n’y étaient pas si sensibles. Mais pour une gamine de dix-sept ans, habituée à n’être vue que comme la fille de bonne ou bien celle du type perdu en mer, la sensation était exquise.
2. zénith
Il lui avait payé des cours de chant, et venait l’y voir souvent. Les promesses se succédaient, toutes plus mirobolantes les unes que les autres. À l’entendre, sa voix était une rareté précieuse. Son destin était sur scène. Et pour l’y projeter, le label de Raúl était le choix évident : il l’avait signée un an après, et lui donnait toutes les attentions. Les premiers enregistrements étaient pour d’autres, des chants d’arrière-plan, parce que c’était ainsi que tout le monde commençait, d’après lui. Empêtrée qu’elle était dans sa toile, croquée par le loup dans un sourire naïf, elle lui avait voué son entière confiance, et plus encore : elle avait dix-neuf ans depuis peu lorsqu’ils étaient passés devant l’autel. Sa mère avait pleuré durant la cérémonie ; s’était fendue de sourire pour prétendre que c’étaient des larmes de joie à qui voulait bien l’entendre. Mais Paloma, elle, elle connaissait trop bien le personnage pour se laisser aveugler par le subterfuge. Pourtant, au zénith de son amour avec Raúl, rien ne lui semblait expliquer ce désespoir devant l’échange des alliances.
3. crépuscule
Le temps passait et les nuages s’amassaient à l’horizon. Chaque année, elle voyait ses rêves s’éloigner autant que ses amis et sa mère. Raúl et elle vivaient dans un bel appartement au centre de Boston, si proche de Waredwell, et pourtant c’était la mer à boire à chaque fois qu’elle voulait y aller. Elle parvenait à négocier ses anniversaires, Noël certaines années, rarement plus. Raúl avait au moins tenu la promesse de la faire monter sur scène – mais à peine : là encore, elle n’était là que pour les chœurs, une voix se mêlant aux autres, le plus souvent dans l’ombre laissée par les projecteurs. Les reproches fusaient à toute allure, ayant vite remplacé les compliments enrobés de miel : de mature pour son âge, elle était devenue trop enfantine à ses yeux. Et ses échecs, elle ne les devait qu’à elle-même. Pas assez travailleuse, pas assez investie, ni dans le chant, ni dans leur mariage. Chaque matin, elle s’apprêtait à trouver l’autre côté du lit vide, l’alliance abandonnée sur la table de chevet de Raúl. La perspective l’effarait autant qu’elle l’exaltait : car elle, elle n’oserait jamais prononcer ces mots – demander le divorce. Le crochet était bien enfoncé dans sa chair. Elle ne pourrait jamais partir, elle le savait, emprisonnée dans une cage de sa propre fabrication, aux barreaux forgés du spectre d’un amour qu’elle avait cru vrai, et au cadenas verrouillé par la liste interminable de ce qu’elle pensait lui devoir. Dans ses rêves, Raúl avait remplacé son père. Dès qu’elle s’approchait du danseur de flamenco, ses poignets cessaient leur harmonieuse rotation pour se bloquer autour de son cou, et sa gorge était atrocement douloureuse au réveil. Raúl ne la tuerait pas, non : sa poupée de cire lui était trop précieuse pour qu’il la jette à la poubelle. En revanche, lorsque venait le crépuscule et que le noir d’encre du ciel complimentait celui de ses pensées, l’itération du rêve venait parfois à changer. Les flots sombres dans lesquels elle s’enfonçait se teintaient soudainement de rouge, et sa main sortie de l’eau tenait la dague qui venait de lui transpercer le ventre.
4. nuit
Il n’y avait qu’en rêve que Paloma osait s’approcher de l’eau : les yeux ouverts, elle en avait une peur panique. Pourtant, le dernier jour, elle avait accepté une escapade en bateau avec Raúl. À contrecœur, elle s’était faite violence, profitant d’un rare regain de tendresse de sa part. Le piège s’était refermé sur elle, sans qu’elle le réalise, encore une fois. Une heure à naviguer s’était écoulée lorsqu’il avait brandi l’arme – l’impression noir sur blanc d’un rendez-vous pour un avortement. Et Paloma avait porté le coup fatal. « Je ne veux pas que mon enfant ait un père tel que toi. » Ils se tenaient proches de la rambarde, Raúl avait un peu bu. Il avait voulu se jeter sur elle, elle l’avait poussé, et tout s’était passé bien plus vite qu’elle ne l’aurait imaginé. Les flots aussi profonds que la nuit entraînant son corps épuisé de se débattre, et elle, recroquevillée sur le pont du bateau, ses yeux rendant à l’océan toute l’eau qui lui revenait. Puis les questionnements, incessants, qui se heurtaient toujours au même mur, inéluctable.
« Pourquoi n’avez-vous pas essayé de le sauver ? » « Je n’ai jamais appris à nager. »
winsol/léa
âge, lieu de vie — 22, france signe astrologique — capricorne, ascendant cancer type de personnage — je tente le pré-lien derry de @Daeshim Kitsonchanson du moment — écrire ici. comment tu nous as connu? — sur tumblr un dernier mot pour la route? — ce forum est si magnifique et doux, j'espère m'y plaire, et que mes écrits vous plairont
: à voir ensemble selon la relation de nos personnages.
Re: se va a quemar si sigue ahí (paloma) · 22/11/21, 09:05 pm
Bienvenue parmi nous !
Paloma Avilla
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Re: se va a quemar si sigue ahí (paloma) · 23/11/21, 11:46 pm
@Cosimo Casavant les losers aux ambitions piétinées, c'est un peu mon péché mignon, je l'avoue je suis ravie que le début te plaise en tous cas, merci pour cet accueil !
: rythme lent (rp le lundi + certains jours de semaine, quasi jamais le weekend, hospitality worker oblige en période de fête), dialogues en français et anglais (mostly), troisième personne du singulier.
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: sexualité, état dépressif/spleen.
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: on a qu'à en discuter ensemble.
Re: se va a quemar si sigue ahí (paloma) · 24/11/21, 10:46 am
oh ce début de fiche. je sens que paloma va me faire trop de peine - au moins ils pourront noyer leur chagrin ensemble, avec dash, une fois leur service terminé tu me diras... très bienvenue à la maison, n'hésites pas à me mp si besoin de quoi que ce soit.
Paloma Avilla
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Re: se va a quemar si sigue ahí (paloma) · 26/11/21, 11:58 am
@Daeshim Kitson c'est clairement ce que j'envisage merci beaucoup pour ton accueil, je te ferais signe au besoin
Paloma Avilla
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Re: se va a quemar si sigue ahí (paloma) · 01/12/21, 03:51 pm
Bonjour, après réflexion j'ai peur que le rythme de jeu ici ne me convienne pas et que je galère à trouver des liens/jeux, je vais donc abandonner mon inscription. Pardon du dérangement et bonne continuation !
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se va a quemar si sigue ahí (paloma)
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