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FLIGHT OF THE STARS base son gameplay sur la réalité et le monde onirique. — un rp par mois à faire recenser, pas de minimum de lignes. — respect d'autrui indispensable, sous peine de représailles. — merci de ne pas utiliser d'initales dans vos pseudos. — le forum se passant aux états-unis, évitez les accents dans vos pseudos également.
prénoms, nom — ça se suffit à soi-même, iris. sans fioriture, sans appel à une quelconque excentricité trop souvent péjorative. affublé d'un knight devenu confidentiel à ses côtés, quoique plus tellement, allez savoir. âge, date et lieu de naissance — arrivée banale dans ce bas-monde un jour d'avril 1993, vingt-huit années auparavant, à waredwell. origines et nationalité — god bless america avec, en complément, les quelques traces germaniques vagabondant en son sang. métier, occupation, études — avant, elle écumait les petits tafs de waredwell, échouant là où le besoin se faisait sentir. pas qu'elle soit idiote, plutôt qu'elle n'a jamais eu le goût de rien. et ça lui allait bien, le blind fox, ses pressions et ses habitués attachants. puis on lui a dit qu'elle avait un truc. première grande nouvelle. et la voila devenue model, au grand bonheur de son paternel en mal de poulain à coacher. statut civil, orientation sexuelle/romantique — beaucoup d'officieux, jamais d'officiel, mais surtout un silence constant, bien trop évident pour qu'il puisse être travaillé. on lui connaît quelques rumeurs, fondées ou non, la vérité restant sienne, pudique et confidentielle. celle de l'amour parfois cruel des hommes et de son néant actuel. traits de caractère — façonnée au gré des brises familiales, iris est une énigme dont peu ont entrevu la solution. l'enfant, sauvage, s'adapte aux jours, aux gens, d'un air blasé à l'intensité changeante. il y a les nuits de rire, et ceux d'intense mélancolie. les jours de troubles et ceux d'une aveuglante clarté. iris est une fille simple, avenante, presque sociable. elle s'efface, souvent, sans pour autant être effacée. elle s'isole, parfois, armée de ses mots tranchants et de ses humeurs changeantes, tout aussi grondante que taciturne, équilibre facétieux à la maîtrise imparfaite. le flou masque ses vérités et l'imagination fait le reste, parce qu'elle aimerait plaire et être assez, sans se résoudre à en faire le moindre effort. restent alors une honnêteté sans faille, bien que pudique, un cœur si large qu'elle s'y perd et préfère en fermer l'accès, une sensibilité à vif, un soupçon d'égoïsme et d'opiniâtreté, une larme de rancune et tout ce qui s'en mêle indéfiniment. groupe — insomnia. faceclaim + crédit — charleen weiss + icons via pinterest, bidouillées par oim.
dernier rêve ou cauchemar de votre personnage — l'ambiance était étrange, irréelle, impalpable. la plage silencieuse et baignée d'une lumière aussi glaçante qu'hypnotique. et puis cette femme, à la silhouette éparse, diffuse, semblant presque flotter dans les embruns, se tenant là, face aux vagues, au froid automnal, imperturbable. le plan large faisait penser à une cinématographie léchée et au loin, on aurait presque pu entendre une bande son grave et déroutante si les ondulations de l'eau saline ne prenaient pas le pas. on y sentait comme une sévérité, comme un message caché mais iris était incapable de s'y mouvoir, tout juste spectatrice de cette scène singulière. puis le réveil a tout effacé, le souvenir, la sensation. comme une bribe perdue à jamais. fantasme — parce que la pudeur, émotionnelle comme physique, l'impose : *censored*
being alone never felt right. sometimes it felt good, but it never felt right — charles bukowski, women.
2000, les limbes. - tu crois qu'il m'aime? - qui? - papa. - bien sûr. - c'est vrai? - bien sûr. - alors pourquoi même ici il n'est pas là? - parce qu'il est ailleurs. dans un autre rêve. pas dans le tien, iris. - peut-être. mais toi tu es là, non? - tant que tu veux bien m'écouter, je serais là. - est-ce que je te verrais un jour? - probablement jamais, iris.
one. iris est née trop tard, ou trop tôt, allez savoir. trop tard parce qu'avant elle sont nés les jumeaux ayant pris toute la place. trop tôt parce que cette place n'était pas prête à accueillir un gosse de plus. elle ne saurait vous dire quand tout a commencé, très vite peut-être, depuis toujours certainement. cassius était doué, athlétique. cassandre était douée, cérébrale. iris, elle, n'était alors qu'une petite chose, qui pleure, qui crie puis qui se fait toute invisible à force de se croire l'être. cassius avait besoin de papa pour les entraînements, cassandre avait besoin de maman pour on-ne-sait-quoi alors iris, elle dut apprendre à se débrouiller seule, à se construire seule, à tenter de se trouver une place jamais vraiment acquise, à grapiller des miettes d'attention dont elle n'était jamais repue. à ne pas en avoir autant qu'eux, iris finissait par ne jamais en avoir assez, incapable pour autant de mener une quelconque rébellion et de se faire entendre. perdu d'avance, se disait-elle. perdue tout court, à mesure qu'elle menait sa barque, seule, silencieusement, presque libérée d'un cocon qui étouffaient peut-être trop les autres quand elle, suffoquait sous les bourrasques incessantes.
2014ish, waredwell. - t'as vu l'annonce dans le journal? celle du casting? - tu lis le journal? tu lis autre chose que people? - t'es chiante. donc, t'as vu l'annonce? - non, je lis pas le journal, enfin juste la page de devant quoi. - bon, alors, y'a un mec, un grec j'crois, il fait un casting pour sa maison de couture ou je sais pas quoi. t'imagines, un maison de couture à waredwell. tiens, j'lai découpé pour toi. - découpé carrément? on dirait ma grand-mère. - arrête sinon je te le fais bouffer. - *rires* et donc, pour moi? tu te fous de ma gueule c'est ça? - bah, non?? tu t'es vue iris stp? *haussements d'épaules* - j'suis trop vieille pour ça t'façon. - à t'entendre, t'es trop vieille pour tout iris. franchement, même si ça donne rien, ça pourrait être cool, non? ou alors tu préfères tes poivrots du fox peut-être? - j'aime bien le fox. - ouais bah si ça se trouve, tu pourrais faire ta belle gosse un jour par mois et récolter un bon billet. prends le et décide toi. au fait, c'est demain le casting. j'passe te prendre à 14h pétantes. *soupir*
two. parce qu'ils étaient la perfection, iris a choisi d'incarner la plus pure médiocrité. à l'école, ses efforts frisaient le ridicule et ses notes la frontière des reproches. à quoi bon s'éreinter lorsqu'il était déjà acquis qu'elle ne les égaleraient jamais, et quand bien même elle y serait arrivée, iris s'était persuadée qu'il en était déjà trop tard. sa vie, son savoir, elle est allée les chercher ailleurs. hors des murs plein de fadeur de l'école, hors d'un cocon familial peu propice à toute sorte de plénitude. dans les livres et dans les gens, dans le silence et la cacophonie du monde. très vite, l'évident s'est imposé : iris n'ira pas à l'université. d'une parce qu'elle n'en avait pas envie, de deux parce qu'on ne l'y aura jamais poussée. dommage, pourtant, tant elle aurait pu continuer sa quête du médiocre et s'inscrire, possiblement, dans l'un des community colleges le plus pourri des massachussets. à la place elle a choisi la vie, les petits tafs, les petites gens. trier des livres à la librairie, vendre les confiseries au tower, faire l'accueil au seven seas, la guide au musée de la ville puis enfin, servir des pressions au blind fox. de quoi se payer une liberté, de quoi s'octroyer son indépendance. ses parents ne s'attendaient pas à plus mais devait, elle l'imaginait, se féliciter de ne plus avoir à se soucier d'elle. donnant donnant, gagnant gagnant, parfait.
2018, new york, an hotel room. - tu penses à quoi? - à rien. - on pense tous à un truc, iris. - mon frère a eu un accident hier. - oh merde, quel genre d'accident? et, ça va? - un accident en plein match. - attends... ton frère... ton frère c'est cassius knight? - bah, ouais. - je... j'avais jamais fait le rapprochement... - t'inquiète. - et, ça va? - je sais pas. - t'as appelé? pourquoi t'y vas pas? - ça changerait rien que j'sois là ou pas. et ouais, j'ai appelé. mais ils ont l'air débordés. ça se comprend. - j'suis désolé iris. j'espère que ça ira. - on verra. (...) t'as une clope?
three. iris fume, beaucoup trop, toujours un paquet dans son sac, sa poche, coincé contre la ceinture de son jean, sale habitude héritée de l'adolescence. elle tente depuis maintenant des années d'arrêter mais ni son train de vie, ni ses jobs successifs ne l'ont aidée à réellement y parvenir. — à waredwell, il est bien plus probable de la croiser à vélo qu'au volant de sa voiture, héritage d'années passées à vadrouiller dans toute la ville, à toute heure de la journée sur cette bicyclette désormais tachetée de rouille. c'est possiblement cette routine qui aura sauvé sa condition physique, affreusement allergique à toute forme d'exercice autre que récréative. pour autant, elle doit aujourd'hui s'astreindre à un régime forcé à base de footings matinaux et séances de fitness journalières, son père au basques, torture moderne qu'elle s'inflige, shootée bien plus à son attention qu'à la promesse de lui faire conserver son job. — iris lit, lentement mais beaucoup, de tout et de rien, selon l'humeur du moment et le temps accordé. chez elle, à waredwell, elle possède une bibliothèque légèrement bancale qui un jour cédera sous le poids de ce qu'elle y dépose. les bibelots, la poussière, les carnets griffonnés, iris lit, entrepose puis oublie. — malgré les apparences, iris a très mal vécu l'accident de son frère, dont elle a été témoin en direct, à des milliers de kilomètres de sa famille, rongée par l'impuissance et l'inquiétude. leur déficit flagrant de relation fraternelle n'aura alors aucunement aidé iris à aller vers son frère quand elle en crevait pourtant d'envie, et de besoin. les gestes furent maladroits bien qu'aucunement dénués de sincérité, bloqués soit par sa pudeur, soit par la présence quasi imperturbable d'au moins un autre membre de sa famille. vint ensuite la culpabilité et l'acceptation déchirante de sa colère lorsque leur père reporta son intérêt et son temps sur iris, désormais devenue plus profitable à ses yeux. de quoi encore plus torpiller sa relation déjà chancelante avec cassius. — devenir mannequin n'a jamais été le rêve d'une vie. c'est arrivé un peu par hasard, au détour d'une annonce, de quelques photos et d'un model scout intrigué. and then, the rest is history. parce qu'elle n'était pas non plus insatisfaite de son existence précédente et peut-être aussi parce qu'elle n'a jamais eu de comportement différent dans tous les pans de sa vie, iris n'a jamais fait preuve d'efforts importants dans sa carrière. ça prend tant mieux, ça passe tant pis. pour autant, sa nonchalance plaît, ironie du sort qui, parfois, l'amuse. elle préfère les photos aux défilés, les petites marques au luxe tapageur, tentant de garder les pieds sur terre et se protégeant d'une chute trop brutale qu'elle aurait du mal à supporter.
dea/clarisse
âge, lieu de vie — damn, la france. signe astrologique — scorpion type de personnage — pré-lien, en quelque sorte, de @cassius knight & @virgil lyons + pré-lien d'@esraa lekkaschanson du moment — telepatía, kali uchis. comment tu nous as connu? — les deux p'tits diablotins ci-dessus un dernier mot pour la route? —
: rythme lent (rp le lundi + certains jours de semaine, quasi jamais le weekend, hospitality worker oblige en période de fête), dialogues en français et anglais (mostly), troisième personne du singulier.
· cw/tw
: sexualité, état dépressif/spleen.
· triggers
: on a qu'à en discuter ensemble.
Re: ou l'art de s'effacer. · 01/11/21, 03:10 pm
ah cette beauté. toute l'ambiance autour d'elle donne tellement envie d'en découvrir plus, + super curieuse de ce qui peut lier cassius, iris et virgil.
Ces premières lignes, ça donne envie d'en savoir plus sur la demoiselle Bienvenue
Iris Knight
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Re: ou l'art de s'effacer. · 01/11/21, 08:12 pm
@daeshim kitson ra-vie que l'ambiance posée te donne envie, ça veut dire que j'ai réussi à la faire transparaître et ça me met en joie oh et bien, probablement beaucoup de drama, la base du rp quoi merci pour tout
@bennett winter merciii olivia j'espère dans ce cas que la suite te plaira tout autant merci encore
ma beauté, tant de hâte de la voir dans le rôle de the listener, parce qu'elle est juste parfaite j'aime tellement la douceur qui se dégage de ton personnage, et puis le combo avec les autres préliens, comment dire, tu nous gâtes feel so sad par rapport à sa relation avec sa famille, but the senses on va prendre soin d'elle
bienvenue
Cassius Knight
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: a priori rien tant que c'est traité dans le respect - avec tout ce que ça implique ofc (recherches, intérêt réel pour l'exploitation du perso et du rp, etc.).
Re: ou l'art de s'effacer. · 03/11/21, 02:11 pm
ce beau bébé qu'on a là
Santino Reyes
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: pédophilie, maltraitance animale, inceste, viol. si vos personnages en subissent les conséquences, on peut quand même rp. je suis ok pour aborder les sujets du racisme et de la misogynie inrp, à l'unique condition de le faire avec des rpgistes documentés et si et uniquement si le rp vise à condamner et dénoncer ces sujets.
Re: ou l'art de s'effacer. · 05/11/21, 03:39 pm
Iris Knight
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Re: ou l'art de s'effacer. · 07/11/21, 12:49 pm
@cosimo casavant merci laura héhéhé, c'est pas joli la curiosité
@esraa lekkas ce sont tes préliens qui sont juste parfaits yes, on va faire ça bien, on est désormais sur la bonne voie c'est sur merci beaucoup