so towards dawn, we run
realitylong story short : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.
· heart affair : oh, boi.
· pronouns : all of them. · dream : for a dreamer is one who can only find his way by moonlight, and his punishment is that he sees the dawn before the rest of the world.
· nightmare : it was written I should be loyal to the nightmare of my choice.
· fantasy : you know you're in love when you can't fall asleep because reality is finally better than your dreams.
| story to be told — le contexte. · 18/08/21, 08:00 pm | |
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CONTEXTE genèse — la mise en bouche Waredwell, Massachusetts. Alentours de Boston. La vie se déroule comme partout, là-bas. Entre petits bonheurs du quotidien, grands drames que l'on pense insurmontables, la ville n'est pas exemptée de tout ce qui fait que la vie est vie. Plongés dans une normalité des plus banales, ses habitants s'encastrent dans les rues, aiment, rient, pleurent, souffrent, vivent. Des plus tristes aux plus enjoués, des plus riches aux plus pauvres, ceux en constant combat et ceux qui s'offrent le luxe d'une vie sans trop de pépins, chacun.e continue. Respire, marche, parle, expérimente. Il y a ceux qui viennent d'ici, ceux qui y arrivent, ceux qui veulent en partir. Leur conscient et leur inconscient. Sommes-nous jamais réellement nous-même ? Face aux autres, à la société, à la bienséance que l'on attend de tout à chacun, avons-nous vraiment la possibilité d'être qui nous sommes, ou sommes-nous simplement formatés par une existence posant des barrières impossibles à briser tant elles sont renforcées par des siècles et des siècles de règles tacites ? Le conscient pose des limites. L'inconscient, lui, les repoussent à l'infini une fois les paupières closes et la prise lâchée, faisant se questionner : ne sommes-nous pas jamais plus nous-mêmes que lorsque l'on rêve ?
Wendall Rogders se réveille, une drôle de sensation hantant ses membres. Comme s'il avait vécu, pendant son sommeil, une vie entière sans même bouger de son lit. Les yeux ouverts, il détaille la pièce et essaye de comprendre pourquoi. Pourquoi est-ce qu'il se sent ainsi ? Quelques minutes passent et, face à l'absence de réponse, il décide simplement de se lever et de commencer sa journée, laissant dans un coin de sa tête les questions qui le taraudent encore en espérant les oublier le plus rapidement possible – autre chose à faire, une vie à continuer, tout ça. Il ne remarque pas que, dans son dos, il garde une légère trace de la blessure reçue dans son combat cette nuit, au détour d'un rêve.
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