FLIGHT OF THE STARS
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FLIGHT OF THE STARS base son gameplay sur la réalité et le monde onirique. — un rp par mois à faire recenser, pas de minimum de lignes. — respect d'autrui indispensable, sous peine de représailles. — merci de ne pas utiliser d'initales dans vos pseudos. — le forum se passant aux états-unis, évitez les accents dans vos pseudos également.
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 what did you expect after all that rain?

Cosimo Casavant
Cosimo Casavant
and it went by, like dusk to dawn

reality
· fc + credit : omar — dear dionysass (av), taylorjois (gifs).
· pseudo + pronouns : rizwans, elle/she.
· messages : 139
· age : 24.
· heart affair : it's, uh, complicated.
· work : part-time job @ the moka pot.
· pronouns : il/he/him.
· dream : dancing on water.
· nightmare : drowning, again and again and again and ag—
· fantasy : rescuing him from a shipwreck, kissing him back to life.
dreamland

— stories to be told
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:
· style rp
: lent, un peu dans tous les sens,, 3ème pers. du sing.
· cw/tw
: coma, noyade, problèmes d'image de soi.
· triggers
: j'en discute en privé et si c'est nécessaire.

 

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what did you expect after all that rain?  ·  06/11/21, 03:33 pm
         


daeshim&cosimo.
gif @ elvencantation.
tw: none.


La musique. Toujours la même.
Elle retentissait à travers la plaine de minuit, désormais submergée. Il avait beaucoup plu, une pluie couleur arc-en-ciel qui avait recouvert chaque creux et vallon de la plaine. Il ne subsistait que des bouts de terre ici et là, reliés par les rails du train de minuit, eux-même recouverts d’eau. Ça empêcherait le train de passer pour quelques heures, c’était certain. Ça devait s’activer dans tous les sens, à la gare de minuit. Un sourire espiègle glissa sur les lèvres de Cosimo à cette pensée. Lui, ça ne le dérangeait pas tant que ça. Disons même que ça l’arrangeait.
Il nageait vers la musique, sa queue couleur nacre alors qu’il glissait avec délice entre les creux et les coraux. Il aimait l’eau salée, bien sûr, mais nager dans un reste d’arc-en-ciel caressait sa peau et ses écailles comme nulle autre vague, comme nulle autre ondée. Il se serait bien arrêté pour jouer en chemin - avec un dauphin ou même ses lointains cousins d’eau douce, qui se cachaient derrière leurs rochers mousseux - mais il n’avait pas le temps. Il fallait qu’il trouve la musique.
Il remonta la surface et s’arrêta pour écouter un instant. Autour de lui, la plaine n’était plus qu’une immensité bleue et blanche. Une flotte de gros nuages roses et blancs avançait au loin, annonciateurs d’une nouvelle pluie, mais pour le moment, une brise fraîche soufflait et l’horizon se confondait entre ciel et terre. À l’air libre, sa vue n’était pas aussi bonne que sous l’eau mais Cosimo distingua la maison de l’aube et ses lanternes pâles, presque indiscernable derrière son brouillard endormi. Derrière lui, il le savait, de l’autre côté de la plaine, se tenait le palais de minuit, là où il ne faisait jamais jour. Là d’où il venait. Et entre les deux, s’étendait la plaine de minuit, vaste royaume, infini, sans cesse remodelé au gré des tempêtes.
Cosimo connaissait cet endroit. Il y venait souvent. Une autre évidence qu’il ne questionnait pas, tout comme sa nageoire nacrée, son baluchon et la certitude qu’il devait se presser et trouver le musicien.
Il nagea jusqu’aux rails submergés et se hissa dessus, toujours sous sa forme de sirène. Il défit le baluchon qu’il portait en travers de la poitrine et en tira une conque délicatement gravée, qu’il ouvrit. À l’intérieur se trouvait une toute petite perle blanche et Cosimo la porta à sa bouche. Elle se dissout presque instantanément, laissant sur la pointe de sa langue un goût d’eau salée, et la transformation s’opéra : il n’était plus une sirène mais un garçon de chair et d’os tout à coup, vêtu d’habits nacrés qui rappelaient tout de même à quiconque le croiserait qu’il appartenait au peuple de l’eau.
Il était temps de se mettre en route.
Cosimo se leva en titubant, peu habitué à la sensation du sol sous ses pieds, surtout lorsque ce sol était à moitié submergé. Il fit quelques pas prudents pour se permettre de s’habituer, puis se mit à suivre les rails désertés. Des petites îles - en temps sec, ce n’était que des renflements de terre sur l’immensité plate de la vallée - apparaissaient de temps à autre, et la musique était toujours là, lointaine, présente, obsédante. Si douce, si mélancolique. Cosimo en avait le coeur serré.
Comme par magie, une autre petite île apparut - avait-elle toujours été là ou bien l’avait-il souhaitée si fort qu’il l’avait invoquée par la force de son esprit ? Reliée par une mince bande de terre aux rails, elle était minuscule, à peine un atoll composé de quelques plaques sableuses et complètement vide, si ce n’était, en son centre, un pianiste. Daeshim.
Cosimo retint son souffle. Enfin, il l’avait trouvé. Il resserra les mains autour de son baluchon et s’avança vers le musicien, hypnotisé par la mélodie qui s’échappait de l’instrument, irrésistiblement attiré par les notes presque visibles sur le ciel pur.
Il ne savait comment annoncer sa présence. Se racler la gorge aurait été impoli ; se mettre à chanter, comme le voulait la tradition sirène, aurait peut-être effrayé Daeshim. Alors il attendit que le musicien arrête de jouer par lui-même et quand bien même son coeur se serra à l’écoute de la note finale, Cosimo sourit, car cela signifiait le début de leur quête. Il n’y avait aucun doute que c’était bien là le musicien qu’il recherchait et cela lui était si évident qu’il lui tendit la main, sans même se présenter. « Tu viens ? » En l’absence de réponse, il s’approcha encore d’un pas et planta ses mains sur ses hanches. « Il faut qu’on trouve le trésor avant qu’il se remette à pleuvoir. » expliqua-t-il comme s’il s’agissait d’une évidence et que Daeshim avait besoin d’être mis au fait de la situation. Il observa le musicien un instant et fronça les sourcils. « Je peux mettre ton piano dans mon sac. » fit-il en montrant son baluchon. Après tout, on avait vu de bien plus étranges choses qu’un piano dans un sac.

Bennett Winter approuve

 
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