FLIGHT OF THE STARS
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FLIGHT OF THE STARS base son gameplay sur la réalité et le monde onirique. — un rp par mois à faire recenser, pas de minimum de lignes. — respect d'autrui indispensable, sous peine de représailles. — merci de ne pas utiliser d'initales dans vos pseudos. — le forum se passant aux états-unis, évitez les accents dans vos pseudos également.
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 afternoon in heaven ft. esraa

Argès Vasilios
Argès Vasilios
and it went by, like dusk to dawn

reality
long story short :
· fc + credit : michael yerger by me.
· pseudo + pronouns : a leo bitch in versace. // il, elle.
· multicomptes : tadeo, the punk boy.
· messages : 34
· age : 27.
· heart affair : not heartless, just using his legs more and his heart less. (his hands, on his thighs)
· work : prince of elpida and creator & fashion designer of the high fashion brand Venus.
· pronouns : il.
· dream : an greek odyssey space fantasy. a wind of freedom.
· nightmare : always him. his face. his touch. his eyes. just go.
· fantasy : being touched by a undying love.
dreamland

— stories to be told
· relationships
:
· style rp
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· cw/tw
: violence, mélancolie, mort (suicide), deuil, relation toxique (manipulation & chantage affectif), sexe, dépression, peur de l'abandon, instabilité émotive.
· triggers
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afternoon in heaven ft. esraa  ·  06/11/21, 05:28 pm
         



warning : cigarette.

un sursaut. léger. que celui du vent venu se glisser en une caresse ténue, leste et vaporeuse, sur les dénivelés de sa carne. le bout de la pulpe de ses doigts qui s'éveille tout contre la soie éthérée, diaphanes, de draps, sous son corps alangui. l'océan de ses prunelles qui papillonnent un peu, sous la lumière diffuse du crépuscule tombant. parce qu'il y a ses grandes arches ouvertes, entourant la chambre, d'où filtre une brise agréable et fait se mouvoir les rideaux bleutés d'une lente et douce danse aérienne. et à cet instant, il a la nette impression qu'il sais exactement où il se trouve. où il est. là où il appartient.

au cœur du monde. dans le ventre d'un manoir fait de colonnades marmoréennes, rongées par la mousse, l'humidité de la mer. seul, dans un château de ruines, en plein océan. rien que le silence. l'apesanteur d'un instant. d'un moment. d'une fraction de secondes, arrachées à l'éternelle nuisance des bruits extérieurs. de ceux qui ne peuvent l'atteindre, ici. il le sais. et il se redresse, lentement, seul. au beau milieu de ces draps chauds, pourtant. car rien n'est froid, ici. rien n'est algide, vide. en appuie au rebord du lit, il se frotte les yeux, un instant, pour accommoder sa vision à ce bain de lumière qui plane. là, bientôt sur cette carne à demi-nu, qui s'avance entre quelques filets nitescents, près d'une petite table circulaire, d'une chaise boisée où a été délaissé un long peignoir d'ocre. et il l'en arrache à son dossier, pour mieux venir le faire fondre à ses hautes épaules. mieux attraper ce paquet de cigarettes délaissées sur la table, pour venir faire fondre l'une de ses cibiches entre l'ourlet de ses lèvres.

et du creux de sa paume, jaillie une flamme dansante. irréelle. mystique. qui pourtant bien claire, rougeoyante, fait s'allumer ce stick de tabac bercé à ses lèvres. le regard qui s'évade sur le bout de ses doigts où il fait de nouveau s'embraser de petites flammèches. tant réelles, de par la chaleur qui s'en échappe. mais elles ne le brûlent pas. au contraire. elles ont ce quelque chose d'indolent, d'apaisant. de presque nostalgique. et de nouveau, elles disparaissent. s'évanouissent.

mais il ne s'attarde pas plus, le vasilios. et il s'élance, sous les colonnades qui forment des corridors. des arches offrant une vue directe sur l'infinité bleuté sous ses pieds et de ses hautes planètes aux milles couleurs, qui flottent, sous les rubans orangés des cieux vespéraux. dans son sillage, l'odeur âcre de cette cigarette, ces filets de fumées et les pans de son peignoir qui se laissent bercer par le vent qui s'y infiltre. bientôt à descendre, dans le tournoiement de ses escaliers de marbre, en colimaçon. pour se retrouver, là où la lumière se fait plus dense. plus diffuse. où des plantes grimpantes ont creusés à travers la pierre, nourrie par la force des vagues, pour s'éclore, délicates et flamboyantes. et là, face à la mer, sur un escalier descendant jusqu'aux doux remous des ressacs. une silhouette éthérée.

une qu'il ne connaît trop bien. pour l'avoir tant côtoyée à l'impasse de ces routes imaginaires. une vers laquelle, il s'avance, jusqu'à ses côtés, pour mieux contempler l'étendue azuréenne qui remue, sous leurs prunelles.

« Je ne t'ai pas trop fait attendre, j'espère. »


Esraa Lekkas
Esraa Lekkas
and it went by, like dusk to dawn

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· work : libraire, the last chapter comme seconde maison.
· pronouns : elle/she.
· dream : l'exploration des contes de fées, des mythes et des mondes imaginaires.
· nightmare : ne pas être prise au sérieux, être discréditée.
· fantasy : que son travail de recherches sur l'impact des mythes et des contes de fées sur la société soit édité et reconnu par ses pairs.
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: rythme variable (tout dépend de la période et de l'inspiration), français et anglais, troisième personne du singulier.
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: barrières brouillées entre la réalité et le rêve, croyances, spirituel, terreurs nocturnes.
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: violences sexuelles, cruauté animale, grossesse/accouchement (explicites).

 

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Re: afternoon in heaven ft. esraa  ·  06/11/21, 06:54 pm
         



warning : aucun.

les paupières se lèvent doucement, laissant les rayons d'or s'infiltrer sous la peau. l'air salé s'infiltre dans la muqueuse, l'inspiration longue et lente pour en imprégner chacune de ses cellules. corps étendu sur la roche chaude elle sourit. le coeur en paix. une sensation de retour au bercail, refuge secret qu'elle aime tant.

les muscles engourdis, l'envie la quitte de tout mouvement. le plaisir est si fort qu'elle ne veut pas le fendre. pourtant, la main se lève contre le soleil, jouant de ses rayons entre ses doigts, comme capable de les saisir, pour en garder une poignée au fond d'une poche.

les heures s'écoulent et pourtant, le temps n'existe pas. la lumière reste rase offrant une teinte des merveilles éternelles. esraa quitte son nid, animée par la faim, comme une odeur de délices d'enfance qui s'entremêle au parfum de la mer.

comme guidée par les souvenirs d'autrefois, ses pieds s'enfoncent sur le chemin tout tracé où le corps s'arrête devant la beauté du bâtiment, un manoir tatoué de veines marbrées, illustrant toute sa puissance et sa splendeur. sous la force impression de cette grandeur, son souffle se coupe, esraa prend le temps d'apprécier, une fois de plus, la beauté qui s'offre à elle.

l'air marin se lève, danse avec ses cheveux ondulés et sa longue robe vaporeuse. tissé dans un matériau léger, aussi léger que la soie et la mousseline, comme si les dieux l'avaient eux-même confectionné dans l'atelier d'un tisserand hors de tout monde. quand à sa couleur, elle se montre changeante sous le jeu malicieux du soleil, un savant mélange d'irisés, tantôt doré, tantôt argenté et lorsqu'elle bouge, on penserait y voir, les vagues sous le solaire couchant.

l'oeil tombe sur l'escalier en colimaçon, un appel du coeur, elle s'y engage sans aucune crainte, comme certaine d'être sur le bon chemin. alors que la demeure surplombe le monde, elle s'égare de nouveau dans l'observation du décor. cette mer bien aimée.

la voix chaleureuse s'élève, comme une mélodie qui s'ajoute au chef d'oeuvre qui l'entoure, elle se retourne lentement et aperçoit les traits d'argès. le prince est de retour.

« timing parfait » lui répond-t-elle sur le même calme que l'étendu brillant qui danse sous leurs yeux.

 
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