and it went by, like dusk to dawn
reality· fc + credit : park hae-soo, ange morose.
· pseudo + pronouns : sirenscall. elle.
· heart affair : seul dans ton monde avec seulement une porte ouverte pour lui.
· work : la photographie comme seule inspiration depuis ton plus jeune âge, t'es accompli dans ton domaine depuis quelques années.
· nightmare : que les jours s'assombrissent.
dreamland— stories to be told· relationships : · style rp : français, deuxième personne du singulier.· cw/tw : · triggers : violences sexuelles.
| you kill my mind. (arun & dae-jung) · 14/11/21, 09:41 am | |
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@Arun Wattana & @Yoon Dae-Jung
c’est un peu cliché, le photographe qui se promène dans sa ville inspirante pour trouver le cliché parfait pour parfaire sa galerie. Pourtant, t’es là, l’appareil pendant à ton cou alors que tu observes les scènes de la vie qui se déroulent sous tes yeux. Le couple qui marche dans la main, l’homme déjà en pyjama qui fait sa dernière promenade du soir avec la laisse du chien dans la main, une jeune fille qui regarde son reflet dans tous les rétroviseurs de voiture qu’elle croise, apprêtée pour un rencard, sûrement. tous les jours se ressemblent, tout est si répétitif. même le coucher du soleil juste derrière les immeubles ne t’inspire pas l’image du siècle.
mais la pénombre de la nuit t’indique une nouvelle destination dont les couleurs te parlent bien plus que celles orangées qui te berçaient il y a quelques minutes. les néons des manèges illuminent tes iris alors que tu t’approches d’un pas décidé. t’as déjà envie d’aller arpenter les allées bondées de la fête foraine bien que tu ressentes l’envie de ne pas être seul. et ton esprit sait déjà ce que tu veux. tu tournes vite le dos au festival d’inspiration que tu comptes bien rejoindre dans la soirée, avançant dans les rues de la ville, oubliant le froid qui glace tes joues, déterminé, une idée en tête, une envie en tête. “mince, ça recommence.” tu gémis en tenant ton front de tes deux mains, arrêté sur ton chemin par le poteau électrique qui à manquer à ton regard volatile. une habitude pour toi que d’être exposé aux dangers du quotidien, jamais attentif. pourtant, tu ris en reprenant ta route, oubliant vite la douleur qui laissera sûrement une bosse sur ton visage, réalisant que tu avais un but avant d’être interrompu et qu’il est bien plus important que les mineurs soucis qui peuvent te barrer la route seulement à cause de ton inattention habituelle.
il t’a donné son adresse il y a longtemps mais tu n’as jamais trouvé l’occasion de venir. en y réfléchissant, il y avait bien une raison à cela mais tu ne t’en souviens plus. pas maintenant en tout cas, parce que tu veux vraiment le voir. comme souvent. comme tous les jours ? tu n’hésites pas une seconde quand ton doigt appuie sur la sonnette de la maison, trépignant d’impatience. la porte s’ouvre, ton sourire toujours niché sur ton visage alors que tu prends ton souffle pour débuter tes explications qu’arun n’a pourtant pas demandé. “tu vas rire mais je marchais dans les rues et en lisant un panneau, je me suis rendu compte que c’était ton adresse… en fait non, je suis venu exprès jusqu’à chez toi, je sais pas mentir et tu le sais alors je vais pas continuer sur ce terrain là.” tu t’arrêtes parce qu’un rire s’échappe de tes lèvres. “enfin bref, y’a une fête foraine sur Littleton. J’y étais. Ouais, je suis venu à pied jusqu’ici. Et je me suis dis que tu pourrais venir avec moi ?” Tu demandes mais tu ne lui laisses même pas le temps de répondre. “Y’a des supers couleurs, ça t’irait bien.. Pour les photos, pour les photos bien sûr.” Les deux mains sur tes hanches, tu finis enfin ton monologue. “Et bonsoir, j’espère sincèrement que je ne te dérange pas.” Si c’était le cas, c’est trop tard, tu le déranges depuis cinq bonnes minutes mais tu espères que l’air angélique qu’aborde ton visage adoucisse la situation.
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