SANG JUN
KOO

You need a little bit of insanity
to do great things

001.
origination002.
chapters 003.
player

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trigger warnings / content warnings — brèves mentions de préjugés, anxiété sociale.

prénoms, nom — Koo //Sang Jun//  prénom anglicisé en John (dans le but d’éviter quelques luxations des muscles de la langue et favoriser au maximum l’intégration (l’harmonisation you know, la “coordination”) de sang jun au service d’un Tout cohérent (id est – ce qui constituerait  ‘le reste’, les autres de Sartre)). L’entreprise s’est révélée, temps faisant, aussi bien un gouffre à fric qu’une vaste plaisanterie bureaucratique chronophage. John Koo on s’attendrait peut-être à un oriental vêtu d’un jitte, un katana à la main, ceinture noire de kung fu ,  instructeur intermittent slash restaurateur rêvant d’une carrière Hollywoodienne : le  conglomérat d’idées préconçues auquel il a été confronté trop de fois à son goût et qui aujourd’hui, du haut de ses millions de liasses de benjamin franklin, il considère avec morgue. âge, date et lieu de naissance —  Juin 1981, Gunpo, province du Gyeonggi, Corée du sud. Autrement dit : passé le cap de la quarantaine, on n’interroge plus ni le stade de maturité psy, ni l’expérience ou même son degré d’implication dans la société (celle qui encense la perfection et se moque ouvertement des luttes individuelles). Ce serait probablement se donner tort et réduire l’individu à quelques détails sans importance : à son âge, l’eau et le vin se marient à merveille (même s’il boit ses détracteurs neat). origines et nationalité —asiatiques (exclusivement coréennes - aux dernières nouvelles); garant d’une double nationalité, il est aussi bien chum churum que budweiser. métier, occupation, études — founder, CTO and top executive (qu'on couronne du préfixe ex-)  d’une compagnie (Koo Comm) - surnommé Monsieur Koo, tech genius au portait brossé un poil caricatural, basé dans la Silicon Valley. Premier programme informatique et premier concours remporté à onze ans, rachat de son programme à treize, proposition d’étudier dans une université américaine, on lui file sans grande surprise une bourse, il finit au M.I.T major et se retrouve enraciné entre des blocs de béton, d’acier et de verre, de la caféine injectée en intra musculaire : l'american dream assaisonné de discrimination, de contretypes et de Dignified privée. Probablement le parcours atypique typique qu’ont connu tous les high IQ avant qu‘on les diagnostique dans le spectre. statut civil, orientation sexuelle/romantique — il aime les nombres et les machines , les idées réalistes de conquête et de découverte, de percée. Avant même d’aimer le genre. Quasi identique à un élément qui apparaitrait au figuré dans sa propre vie, John le visionnaire ne connait de fluidité que dans les rêves qu’il fait naître et l’image qu’il véhicule : scandaleusement hétérosexuel et croyez-le ou non, il le vit plutôt bien. Il comptabilise seulement deux breakups à son actif et ce, malgré le manque remarquable de dévouement dont il peut faire preuve lorsqu’il lui arrive par malheur de s’inscrire dans un couple. Il rejette assidûment toute institution, loin du cliché de l’advocate du self love, il existe pourtant des travers dans lesquels il retombe de manière fatalement systématique : les subtilités du process lui échappent tant et si bien qu'on pourrait presque le taxer de naïveté dans l'étrange façon rationnaliste d'appréhender ses relations aux femmes.traits de caractère — INTJ-type c'est à dire diablement factuel, excessivement réservé, susceptible de planifier vingt manières de dominer le monde (ou du moins les objectifs raisonnables qu'il compte atteindre en faisant preuve de logique, de pragmatisme et en ne manquant pas d'être transparent dans sa démarche (pour peu qu'il veuille bien vous en faire part parce que putain, s'adonner au menus propos : quelle plaie). groupe — nightmares faceclaim + crédit — kim ji hoon, rievu

dernier rêve ou cauchemar de votre personnage — la frontière entre les deux est ténue. Mais, il y a un schème qui se répète depuis son enfance, au rythme du métronome. Et alors, ses rêves exhument ses peurs les plus absurdes : ils prennent la forme d'un champ de bataille brumeux, au milieu duquel il serait seul. La métaphore qui s'en dégage révèle la profondeur de son sentiment de solitude (et surtout, son incapacité à le combattre).  
fantasme — la suggestion la plus fantasque de son inconscient demeure au jour d'aujourdhui l'un des plus grands clichés du monde : dog, picket fences, wife and children. Parce que ce serait pour celui qui fuit la normalité, une manière d'en faire une alliée au lieu de vouloir la déchoir continuellement.

Darkling I listen; and, for many a time
I have been half in love with easeful Death...
— john keats the complete poems.

METRONOME
C'était à travers la vitre tâchée du vieux magasin d'instruments qu'il les observait toujours; attentif au moindre détail, affecté d'un silence embarrassé. Il n'avait rien à faire là. Riff-raff dans cette enclave qu'il s'était construit : invisible aux chalands; depuis ce spot confortable, durant des années, il prit soin de se fabriquer une identité.(Cherchant désespérément le minutage de sa propre vie).
Il ne possédait pas grand chose et ne pouvait se targuer, comme la plupart de ses pairs, d'appartenir à un groupe. Il se sentait vide, tout le temps, et ne trouvait de sens à ses pensées qu'assis face à cet écran d'ordinateur qui ne lui appartenait pas : les Koo étaient probablement trop pauvres pour s'offrir quelque chose d'aussi superflu.
Temps faisant, Sang Jun avait fini par comprendre qu'un délicat mélange  de Gemässigt et de Lebhaft constituait cette altération du BPM que subissait son quotidien, comme l'expression exquise de ce que certains appelaient l'Angoisse existentielle. Gunpo un terrain de jeu beaucoup trop étroit pour l'infinité de possibles à laquelle Sang Jun prétendait. Monsieur Kim avait pourtant raillé son programme, disputant l'utilité de son algorithme qu'il qualifiait de 'simpliste'. Pourtant, ils étaient venus l'approcher, ces hommes vêtus de costumes chers ; une startup californienne était intéressée par son oeuvre pour en faire un des composants de son produit phare (de la mémoire flash montée sur carte) et alors qu'il pouvait s'enorgueillir d'avoir réussi à attirer l'attention des américains, déplorait malgré tout l'indolence des géants coréens vers lequel il se serait préférentiellement tourné si l'opportunité lui avait été offerte. Un désir d'appartenance qu'il n'expliquait pas et dont l'importance l'exemptait de toute logique. C'était amer et c'était taillé en pointe, et il lui semblait produire une douleur si vive qu'il éprouvait un mal fou à conceptualiser : même s'il ne s'agissait pas du premier rejet vécu, n'était-ce pas le plus vif ? N'était-ce pas la source de cette rancune qui gangrénerait l'adulte qu'il allait devenir ?
Il se tenait là, corps immobile, sans aucune trajectoire : Koo Sang Jun contemplant le reflet de John sur cette vitre sale - on the verge - ça n'était jamais une découverte, jamais une grande surprise. C'était une rencontre, des retrouvailles, une main invisible qui se posait doucement sur son épaule - good to see you-. A ces instants-là, il se comblait d'une gratitude qu'il ne se devait qu'à lui même.

NASDAQ

Le virement qu'il avait reçu avait marqué le début d'une scabreuse ascension; John Koo s'était fait les crocs sur les bancs du M.I.T et avait côtoyé ceux qui ,plus tard , battraient tous les records.
Mais, le pire restait encore à venir.
Il n'y avait que dans le tumulte qu'il trouvait son aise, dans la compétition qu'il se révélait pleinement. C'était un flaw et il savait qu'il pouvait le filer le qualificatif 'genetic'.
Il fut confronté aux préconceptions liées à ses origines et si ,dans un premier temps, désarçonné par leur virulence il eut envie de s'en affranchir, c'est dans leur étreinte qu'il puisa la force  qui en fit un élément moteur au sein de ce groupe auquel il était impératif qu'il appartienne. Il n'y avait pas été invité, considéré comme 'individualiste' et 'taiseux' (ils n'avaient qu'à faire l'effort d'essayer de le connaitre ! (exercice auquel il refusait pourtant de se prêter)) ses faits d'arme rendus risibles par ce qui n'était objectivement qu'une tentative inlassable de le discréditer aux yeux du "monde": il détruisit par sa détermination les murs brique par putain de brique pour baliser une place estampillée de ses initiales partout où il mettait les pieds - things worth having don't come easy -.
Ses années d'études étaient loin derrière lui lorsqu'il dût accomplir son service militaire et qu'il observa ce hiatus obligatoire, Koo Comm babillant encore dans la silicon valley fut introduite à la NASDAQ avant de claironner au New York Stock Exchange. Une réussite qui passa inaperçu car dans l'unité qu'il avait rejoint, personne n'en avait quoi que ce soit à cirer du gars  à lunettes qui accomplissait ses tâches en silence et qui se montrait prompte  à nettoyer et ranger son paquetage. On aurait pu se payer sa tête et lui faire vivre un enfer; mais des enfers il en avait connu des pires, il avait appris à encaisser et à étouffer le mal aise,  à se complaire de la solitude. De la réconfortante main invisible qui se posait sur son épaule; de ce reflet qui avec le temps avait vu des sillons se creuser dans le derme.
John Koo était un homme qui n'avait absolument rien d'exceptionnel (et qui allait le découvrir).  

spellbound

Si le mouvement était en route depuis 2007, ce n'est qu'en 2017 qu'il prit de l'ampleur et le fit au détriment de ceux qui pendant longtemps avaient réussi à tenir les rênes. Il n'était plus question d'excuser leur comportement, plus question de rechercher leur approbation.
On ne remontait jamais les plaintes et , à dire vrai, John ne semblait pas particulièrement intéressé par les bruits de couloir. Le fait est qu'il ne s'agissait pas de simples bruits de couloir et que les faits, avérés, avaient été reportés à plusieurs reprises, résultants, à chaque fois, par le licenciement de l'employée concernée et la signature d'un NDA. Si , le board était au courant des bévues observées depuis plusieurs années par le directeur commercial qui possédait également des actions chez Koo comm, Mr Koo , lui, semblait léviter au dessus du menu fretin, ne se prêtant à la farce d'envergure que pour honorer certaines clauses du contrat tacite. Pourtant, il fut accusé d'avoir fermé les yeux sur ce qui se passait dans son entreprise. Les tensions furent telles qui fut contraint de renoncer à son rôle de président du conseil d'administration afin de les apaiser: Koo comm connut une purge qui  fit considérablement baisser le prix de l'action et qui affola les principaux investisseurs. Plus tard, il dût renoncer également à ses postes de CEO et de CTO. Abandonné à l'ennui, John se mit à la recherche de sa nouvelle obsession.
Il la croisa dans un parc de stationnement souterrain, à trois heures du matin.
Elle lui sembla plus réconfortante que la main invisible; plus familière que le reflet qu'il avait pourtant coudoyé un nombre incalculable de fois.
en vrac
insomniaque - il est également diabétique depuis ses sept ans - parle l'anglais, le coréen, a quelques notions de japonais, de mandarin et de français ( juste de quoi passer commande) - sa pratique du sport se limite au footing - assemble des legos aux heures creuses - admire le travail de Basquiat - participe à un groupe de parole (suggestion de sa psy) pour ""verbaliser son anxiété"" -  

east side/anna
âge, lieu de vie — région parisienne, vingtaine (je suis dans l'acceptance) signe astrologique — je pique type de personnage — inventé chanson du moment — meek mill - ride for you. comment tu nous as connu? — via a special someone. un dernier mot pour la route? — y'a de la rouille entre les phalanges (ce forum vend du rêve à tous les niveaux   )

toi et ta plume jpp
mais que je l'aime déjà ce john

Bienvenue parmi nous, John Koo.

oh ce personnage qui se dessine, damn.
ça fait trop plaisir de te voir dans le coin, anna, depuis le temps.
j'espère qu'on pourra trouver l'occasion de se recroiser inrp!

hâte de la suite, je te souhaite la bienvenue ici et te réserve ji hoon pour sept jours.
(ps: si jamais, le moodboard se place dans le deuxième onglet de la fiche )

Oh la la j'aime tellement ton perso.

Y a trop de trucs cools et de petits détails et de machins si chouettes à exploiter dans ce que tu dessines mais j'ai un faible pour son caractère :

Citation :

INTJ-type c'est à dire diablement factuel, excessivement réservé, susceptible de planifier vingt manières de dominer le monde (ou du moins les objectifs raisonnables qu'il compte atteindre en faisant preuve de logique, de pragmatisme et en ne manquant pas d'être transparent dans sa démarche (pour peu qu'il veuille bien vous en faire part parce que putain, s'adonner au menus propos : quelle plaie).

Rien que de le relire ça me fait trop rire.

Trop hâte de voir la suite

anna
ça fait vraiment plaisir de te croiser ici et te relire est un délice.
bienvenue par ici, hâte de lire la suite sur john

y'a vraiment d'la rouille ???? non mais la beauté de cette fiche. j'veux avoir de la rouille comme ça, too. ce personnage qui se dessine. juste, incroyable.

welcome here. et grave hâte d'le voir en action en rp.

L'esquisse qui se dessine du personnage et tout l'univers qui l'enveloppe je suis si fan Vraiment, j'adore ce qui ce dégage, et j'ai hâte de lire la suite

Bienvenue

hello you.
le délai pour ta fiche se termine aujourd'hui. si tu souhaiterais un peu de temps supplémentaire, n'hésite pas à nous le dire, autrement ton compte sera supprimé dans quelques jours.

merci pour l'accueil le plaisir est tellement partagé.
(je vais m'activer - ce sera YES pour le délai
)