FLIGHT OF THE STARS
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FLIGHT OF THE STARS base son gameplay sur la réalité et le monde onirique. — un rp par mois à faire recenser, pas de minimum de lignes. — respect d'autrui indispensable, sous peine de représailles. — merci de ne pas utiliser d'initales dans vos pseudos. — le forum se passant aux états-unis, évitez les accents dans vos pseudos également.
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Tadeo Roseas
Tadeo Roseas
and it went by, like dusk to dawn

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long story short :
【atomic punk】


· fc + credit : cylus by me.
· pseudo + pronouns : a leo bitch in versace. // il, elle.
· multicomptes : argès, the shinny, fancy prince of elpida.
· messages : 90
· age : 28
· heart affair : en couple libre avec rena, la folie du palpitant, la passion des nuits au bout d'une cigarette partagée, le chant de sa voix dans leurs âmes cosmiques.
· work : rockstar, bassiste et chanteur de cosmo.
· pronouns : il.
· dream : the symphony of our moans.
· nightmare : all this fuckin' fears.
· fantasy : all of the lights.
dreamland

— stories to be told
· relationships
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· cw/tw
: violence physique, mentale + addiction (drogues) + sexe + langage vulgaire.
· triggers
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right in two, ft esraa  ·  02/11/21, 05:55 am
         



warning : toiles d'araignées, sang, douleurs, langage vulgaire.

c'est à l'ombre d'une étagère, que son corps s'éveille. comme endolori. courbaturé. lourd. épais. carne dense, étalée au sol, éclairée sous les rubans lunaires qui filtre de par les fenêtres en des halos blafards. la main qui s'élève, pataude, pour s'accrocher à une surface boisée où se penche des dizaines et dizaines de couvertures de cuir, surannées, poussiéreuses. le regard qui se porte plus haut, sur des myriades de filets marmoréens, dans l'obscurité, qui longe et s'accroche aux charpentes de la bibliothèque. des toiles d'araignées géantes.

loin de le stopper, le marcheur des limbes, lorsque sa seconde main se joins à l'autre, dans un effort considérable, les dents serrées qui laissent à peine en sortir un souffle sec, âpre. là, accroché à cette étagère en l'attente que ses jambes ne lui répondent à nouveau. un rien. un geste, du bout de l'orteil. l'inconfort d'une apathie, dont il sors, peu à peu. de ces entailles brûlantes, étalées ci et là, à son arcade, la commissure de ses lèvres, entre ses mains couvertes d'un liquide vermeil. bien déterminé à retomber sur ses pieds, à nouveau. et lorsqu'enfin, il y arrive, ce n'est que pour mieux faire courir ses orbes brunes dans la pénombre. une allée de lanterne s'illumine au dessus de son crâne, entre les étagères qui forme un tunnel, un couloir, droit sur une porte d'où s'échappe des lueurs rougeoyantes.

le bruit lointain, étouffé, de riffs enflammés, d'une voix cassée, hurlante. sa voie de sortie, au beau milieu de ces abysses. son échappatoire, qu'il se décide à suivre. manquant de tomber dans un premier pas, c'est de justesse qu'il se rattrape contre l'une des étagères, laissant s'en déverser des couvertures grises, vétustes. un souffle âcre soulève son poitrail, un instant. le temps d'une inspiration. d'une expiration. et voilà qu'il se met de nouveau à marcher, dans un piètre équilibre. son corps qui menace de le lâcher, de flancher, à toute secondes.

« Putain. »

ça siffle, entre ses dents. insulte qui lui est destinée. mais il faut avancer, coûte que coûte, jusqu'à ce que ses doigts se noue sur la poignée de cette porte. pour retomber là. univers à l'opposé du précédent. un bar, improvisé en salle de concert. mais peuplée uniquement d'ombres humanoïdes, trinquant entre elles, d'autres, dansantes, enlacées, en des corps à corps fiévreux. l'ambiance feutrée, pourpre, des lumières, qui scintille à peine sur leurs silhouettes immatérielles, de jais, fumeuses, vaporeuses. rien que des pourtours, aériens, fumants.

et il s'avance, tadeo. sans vraiment savoir. pourquoi. comment. le regard hagard, le pas lent, brinquebalant. là. jusqu'au centre de cette pièce. entre cette marées d'ombres effervescentes, euphoriques. un mur transparent. et de l'autre côté, où brille des lumières bleutées, comme si la moitié de la salle, là bas, avait été figée sous l'océan. immergée en apesanteur. sur la scène, un groupe, à l'image de ces mêmes ombres qui font tinter leurs instruments, à cracher leurs paroles véhémentes, hurlantes. et puis, la silhouette d'une femme. seule qui ne semble pas avoir été dématérialisée. de chair. qui lui fait dos. et son toucher, exténué, qui se pose sur la vitre, là, près de l'endroit où cette silhouette se tient.

Esraa Lekkas
Esraa Lekkas
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reality
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· heart affair : célibataire, le coeur dévoué aux histoires et à ceux qui les content.
· work : libraire, the last chapter comme seconde maison.
· pronouns : elle/she.
· dream : l'exploration des contes de fées, des mythes et des mondes imaginaires.
· nightmare : ne pas être prise au sérieux, être discréditée.
· fantasy : que son travail de recherches sur l'impact des mythes et des contes de fées sur la société soit édité et reconnu par ses pairs.
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: rythme variable (tout dépend de la période et de l'inspiration), français et anglais, troisième personne du singulier.
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: barrières brouillées entre la réalité et le rêve, croyances, spirituel, terreurs nocturnes.
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Re: right in two, ft esraa  ·  03/11/21, 07:05 pm
         




warning : difficultés à voir/respirer, douleurs, enfermement.


décor de rêve se décline progressivement en une masse épaisse où s'y déplacer devient inconfort. habituée à autre chose, à force de courir après les signes, elle se trompe de chemin est se perd, bloquée sur le terrain des terreurs. le merveilleux se diffuse dans l'obscurité, où ses pupilles se préparent à l'abandon de toutes lueurs.

marcher sous la vue coupée, elle s'en tient à ses sens et les bruits se multiplient. sensation désagréable d'être entourée de choses grouillantes, où sa peau s'effleure à d'autres, des souffles étrangers qui se brisent contre sa nuque, des présences qu'elle ne peut voir mais sentir.

la peur se réveille, haletant sa respiration mais n'entrave pas sa marche, déterminée à trouver la sortie. plus les pas avancent vers le néant, plus la douleur s'éveille, celle du coeur, qui se tord, l'air semble condensé dans ses poumons trop étroits. main au coeur vient en compresse, pour contenir cette asphyxie.

esraa.

le patronyme résonne comme un lointain écho.

esraa, viens.

sensation familière, elle cherche à s'approcher au plus près d'un espoir sonore.

« où ? » crie-t-elle de toutes ses forces quand le volume de sa voix semble presque éteint. une main s'enlace à la sienne, d'une légèreté déconcertante, et l'attire devant une porte fermée. elle le devine en percevant le filet lumineux qui s'en échappe sous son bord, provoquant l'inconfort de ses yeux habitués à son errance aveugle. dans un mouvement douloureux, presque insoutenable, elle parvient à saisir la poignée et à la faire tourner, décrochant le mécanisme de fermeture.

...

bar, rires et danses lascives. elle est plantée dans un décor festif, la main accrochée à sa poitrine. elle ne semble pas appartenir à la scène qu'elle observe. le regard roule dans la pièce, dans l'espoir de capter une issue, mais elle sent la présence de l'ombre, celle qui la suit dès que ses rêves dégénèrent.

dans l'enchainement de ses efforts, elle traverse la pièce, sillonne entre les danseurs vaporeux et se retrouve bloquer face à une vitre. « c'est pas possible » un murmure pour elle-même qui s'amplifie dans la salle et résonne comme un long écho d'outre-tombe. la musique s'arrête, la foule se tourne à elle, provoquant un malaise terrible qui court sur sa chair. une scène figée ou presque. un personnage continue de remuer, comme une contre-mélodie à cette ivresse. dans ce voyage d'horreur, elle se précipite et lui demande comme sous la pulsion de l'espoir « c'était toi ? » son regard s'ancre dans le sien avec la volonté d'entendre comme réponse un oui libérateur. « c'est toi qui m'a emmené ici ? » peut-être est-il le maître du jeu, celui qui lui donnerait les réponses tant attendues. alors que ses lèvres remuent une nouvelle fois pour lui demander autre chose, la musique reprend et sous le cri des guitares, de hautes flammes bleues s'élèvent du sol jusqu'au hauteur, la forçant à faire un pas en arrière.

 
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